En Belgique, la consommation d'énergie générée par le secteur tertiaire est en essor. Toutefois, cette tendance énergivore peut être infléchie grâce à des mesures spécifiques et avant tout, par un audit énergétique.
Pourquoi faire un audit énergétique tertiaire ?
Les économies possibles dans ce champ d'activités très important sont considérables. Cette diminution de la consommation d'énergie passe par plusieurs dispositions, parmi lesquelles l'utilisation d'un outil ad hoc : un audit énergétique tertiaire. Les critères qui structurent ce bilan réalisé par un spécialiste sont multiples. Cet audit vise à définir les améliorations potentielles au niveau énergétique et à les concrétiser par le biais d'un plan. Ce dernier s'appuie sur des objectifs accessibles, fixés en conformité avec les préconisations des différentes régions. Un audit énergétique tertiaire permet de cibler les perfectionnements prioritaires, de sorte à répondre aux exigences réglementaires en la matière. De plus, cet audit énergétique permet de bénéficier d'une subvention comme le chèque énergie. Ce coup de pouce est destiné aux TPE et aux PME. Seul un audit énergétique tertiaire conforme aux préceptes de l'AMURE peut donner droit à ces aides financières. C'est pourquoi choisir un interlocuteur approprié, comme ImmoPass, se révèle si important.
Comment trouver un auditeur spécialisé ?
Pour réaliser un audit énergétique tertiaire qui respecte les critères imposés, il faut faire appel à un bureau d'études qui missionne des techniciens agréés. Cet auditeur est le maillon incontournable d'une chaîne vertueuse qui rend possible une meilleure gestion de la consommation d'énergie, sans perte d'efficacité. Par le biais d'un audit énergétique tertiaire, une entreprise ou tout autre acteur de ce secteur peut maîtriser sa consommation. Ce bilan est l'outil idéal pour détecter les faiblesses dans les locaux ou au cœur du fonctionnement de l'entreprise concernée. Le technicien que vous solliciterez pour votre audit énergétique tertiaire est compétent dans plusieurs domaines en lien avec les exigences du contrôle. L'auditeur est qualifié pour analyser le bâtiment qui abrite votre activité, qu'elle soit industrielle, artisanale ou libérale. Il porte une attention rigoureuse à divers éléments, résumés par le sigle HVAC (heating, ventilation, air conditioning) qui rendent l'enveloppe du lieu plus ou moins saine ou énergivore.
Quels contrôles pendant un audit énergétique tertiaire ?
Ce bilan commence donc par l'analyse globale du bâtiment. Le chauffage, le système de ventilation et la climatisation font l'objet de vérifications. Leur consommation et éventuel dysfonctionnement sont notés avec grand soin pendant cet audit énergétique tertiaire. Le technicien s'intéresse ensuite à l'éclairage des locaux. Puis c'est au tour des processus industriels d'être évalués. Quelle que soit l'activité exercée sur place, la logique de production génère une certaine dépense énergétique. Celle-ci est estimée en fonction de critères sur mesure, de sorte à pouvoir être optimisée si nécessaire. Enjeu crucial pour une meilleure utilisation des ressources, les énergies renouvelables font partie des critères d'un audit énergétique tertiaire. Le technicien agréé mentionne dans son rapport d'audit si ces EnR sont utilisées et le cas échéant, dans quelles proportions. Ce tour d'horizon se révèle donc un indicateur fiable pour mettre en place une stratégie active afin de mieux gérer l'énergie dans ce cadre professionnel, sans perdre en productivité.